L'enseigne suédoise dispose d'un très bon service de pub. Celle qui passe en ce moment sur les ondes réutilise habilement le populaire "un, deux, trois, soleil" qui a traversé les époques, touchant ainsi plusieurs générations de consommateurs. Ici, ce sont les aspects ludiques et pratiques du mobilier sur lesquels la marque souhaite mettre l'accent. Simple mais efficace, le message est passé : avec Ikea, le rangement devient un jeu d'enfants ! Ou un jeu de grands comme ici. En juillet dernier, c'est la célèbre Barbie qui avait été la vedette du clip vidéo intitulé "One Room Paradise". Si la "creepy doll" en a angoissé plus d'un, la publicité à destination du public anglais était plutôt réussie d'un point de vue esthétique. En 2013 toujours, Ikea avait déjà rendu des personnages inanimés vivants dans ce spot d'avril mettant en scène des nains de jardin en fight contre le changement. Difficile de faire un topo de toutes les bonnes campagnes du géant à travers une seule rubrique. Je me cantonnera donc à 2013. Enfin presque... J'aimerais encore partager deux/trois vidéos avec vous, montrant que la marque sait également être sexy, coquine ou carrément trash. Mais la meilleure pour moi restera celle-ci !
Le monde de Disney n'en finit pas de faire rêver et de développer notre imaginaire. Ce ne sont pas les artistes à l'initiative des magnifiques créations qui fleurissent sur la toile qui diront le contraire. L'illustrateur espagnol hyung86 (r)amène nos héros d'antan sur les bancs de la fac, la photographe américaine Annie Leibovitz et le designer indonésien Thomas Kurniawan leur offrent des visages de "stars" ici ou là quand le graphiste finlandais Jirka Väätäinen donne vie aux belles à travers une série de portraits plus vrais que nature et l'artiste mexicain José Rodolfo Loaiza Ontiveros apporte sa propre vision de l'univers Disney, largement inspirée de la société actuelle. Si les princesses font davantage l'objet de détournements, devenant tour à tour meurtrières, punk, barbues ou encore combattantes de jeu vidéo (et j'en passe), le dessinateur David Kawena - timbré de Marianne - met le paquet et satisfait les amateurs de mâles en rendant les princes très virils. Même les affiches ont subi un relooking avec la journaliste et designer américaine Christine Gritmon. Bref, des personnages de contes humanisés, érotisés, désacralisés... Et dans la publicité, comment sont-ils réutilisés ? Ariel prône la chirurgie plastique, Cendrillon n'a pas besoin d'aller se rhabiller, Tiana porte de la haute couture... |